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étoile à tricoter
23 avril 2009

Oh rage ! Oh désespoir ! ...

... Oh Ph***ar ennemi !

Je fais un post juste pour ça, oui ! Ca fait un certain nombre de fois que je suis en rogne contre "La Dame Ph***ar" de chez moi et les stratégies marketing de la marque du même nom en particulier. Pour le moment je suis en rage. Pas de panique, d'ici la fin du post, ça devrait aller mieux.

1er acte :
Décor : Septembre 2008, une boutique de laine en centre ville.

Pour la brassière du petit neveu, je vais vaillemment au magasin fin septembre, j'achète le magasine bébé "printemps-été" de la MEME année. Après avoir trouvé un ravissant modèle, je m'enquiers des pelotes, et oh, rage ! On me répond que la couleur jaune, là, on ne la fait plus, paskeu c'est la collection passée.

Ahg ! En septembre, l'été c'est passé, les couleurs, y a plus ??? Déjà pour commencer.

Ensuite, la brave vendeuse tente de me fourguer des coloris très, mais TRES vaguement similaires, en laine, alors que le modèle est en bambou. De lassitude, je finis par acheter une pelote de coton dans un coloris et un grammage relativements proches. Sans l'aide de la gentille vendeuse, à qui ça n'était même pas venu à l'esprit qu'on pouvait essayer de changer la seule pelote et pas le lot entier. Bref.

Rentrée chez moi, l'illumination, je regarde sur le site du même nom. Oh, joie suprême ! Ma pelote de bambou, coloris soi-disant terminé, en vente pour un prix modique sans frais de ports si livré à la boutique ! Fissa, je commande, je conserve précieusement le ticket de caisse, et je retourne 3 jours après, échanger ma pelote inutile et récupérer ma pelote de rêve pour pas un centime de plus. Et là, la même gentille vendeuse, qui se souvenait de moi et de mes déboires, qui me dit, avec le plus grand naturel du monde, "ah, oui, des fois sur le sites ils ont les coloris qui manquent"...

Sans commentaire, sinon je serais méchante/malpolie/violente/les 3.

Acte 2
Décor : mi-avril 2009, mon canapé. Accessoires : une veste en tricot presque terminée.

Plongée dans l'angoisse, je tente bravement de terminer la veste de mon papa pour son anniversaire. COnsidérant les progrès fulgurants accomplis en 2 ans, c'est loin d'être gagné. Autant dire que j'y passe tout mon temps libre pour essayer d'être dans les temps. Et c'est jouable.

Prévoyante, quand même, j'avais "collé" les devants au dos au départ, histoire d'éviter des coutures sur les côtés et d'économiser de la laine. Je savais bien que la qualité ne se faisait plus (2 ans, tu parles, une éternité !) et que s'il m'en manquait, j'étais dans la M.. l'embarras.

4 jours avant LA date, j'y suis presque : dos, devants, manches sont terminées et cousues. Il me reste la bande d'encolure et les bordures des poches, en couleur contrastée. Pour tout le reste, il me reste 2,5 pelotes, là il m'en faut 1, largement bon si j'applique une proportionnelle.

Mais voilà, c'était sans compter sur la GROSSIERE erreur du patron !!! Parce que essayer de coudre une bande d'encolure de 20 cm sur un col qui en fait deux fois plus, moi, j'ai du mal. Même en tirant dessus. Même très fort.

Donc me voilà avec l'angoissomètre à fond, à tricoter une bande beaucoup plus grande que prévue, à tenter de la raccrocher à l'autre sans que ça se voit trop, tout en utilisant des ruses de sioux pour dépenser le moins de fil possible. Sinon, pas de bordures de poches (et ça ne serait pas très chouette), sinon, pire, pas de bande d'encolure complète.

J'ai réussi. Il me reste bien...2 mètres de fil ! Ouf.

2ème scène (non, c'est pas fini, pensez donc !), je regarde les instructions pour coudre le tout. Sachant que la construction de base est plutôt simple, mais que les 2 fermetures éclair qui font le charme du modèle, c'est pas gagné. Résumé des instructions : cousez tout les uns sur les autres, cousez les poches dans les trous des poches et cousez le bords, etc.

Concis (ça, plus concis, ça ne serait pas humainement possible), clair (comme de l'eau de supertanker qui fuit sur les plages), et aidant. Franchement, ça m'a vachement aidée ! Il a fallu l'aide de chéri, qui a l'habitude de lire des plans et d'assembler des trucs, le décryptage de la photo et beaucoup de "allez, j'y vais comme çà, on verra bien ce que ça donne" pour arriver à coudre tout ça.

Résultat :

Une veste décente, finie 2 heures avant d'être offerte et qui a plu à l'intéressé.

Merci à la dame de la team qui n'a visiblement pas vérifié son patron ni tenté de coudre le résultat, au photographe qui a réussi à planquer tous les endroits intéressants de l'ouvrage sur la photo, et au fil, une saleté de la pire espèce qui partait en miettes quand il passait 3 fois dans une maille (je vous dis pas le calvaire de la couture, je couds 10 cm et mon fil casse, je fais des noeuds et je continue).

Acte 3:

Décor : aujourd'hui, la même boutique en centre ville

Pleine de projets, je me dirige dans la boutique, pour chercher THE fil pour faire des petites chaussettes. Pour une fois, je suis décidée à utiliser ce qu'on me dit dans le patron, même marque, même qualité.

Déjà, le magasin a été refait. 95% de l'espace pour des vêtements, 5% planqués au fond pour la laine. Pas grave, je fonce.

Les couleurs : rien. Je cherche rouge, jaune, vert, gris clair. J'ai trouvé du bleu et du gris. Dans la panière en dessous où étaient rassemblées les pelotes de la saison passée, pas toutes très fraiches, et pas moins cher, d'ailleurs. Pensez-donc. Je cherche dans les qualités d'à côté, des fois que. Rien.

La gentille vendeuse (pas la même que la dernière fois) s'approche un peu. Pas trop, faut pas rigoler, y a de la LAINE, là-bas, des fois qu'elle soit contagieuse... Et me demande en bonne commerciale "vous trouvez ce que vous voulez ?"

Là, j'avoue, j'ai fait une chose terrible, que je ne fais jamais d'habitude, moi qui n'aime pas embêter les gens. C'est ma faute. Je lui ai répondu, en maîtrisant l'agacement dans ma voix, "heu, non, pas vraiment". Terrible. Malpoli, indécent, irrespectueux. Tout ce que vous voulez. Je comprends donc bien sa réaction, logique de la part d'une vendeuse/commerçante/commerciale, qui essaie d'habitude de vous filer n'importe quoi : LA FUITE !!!

Elle s'est barrée. Comme ça. Sans rien dire. Elle a filé à l'autre bout du magasin.

J'ai adoré la "relation commerciale", comme ils disent. Et en plus, à la caisse, même pas foutue de faire la différence entre du coton et de la laine s'ils sont de la même couleur, elle essaie de me compter toutes les pelotes au même prix (le plus cher, bin tien !)

Alors, là, franchement, ça donne envie de lui dire que si la laine ça la gonfle, qu'elle fasse autre chose ! Et après les gens se plaignent qu'on achète sur internet !

Conclusion : 1. Je n'y mettrai plus les pieds, je ferai 30 bornes pour aller chez l'AUTRE dame P**ar, celle qui a les cheveux gris, une aiguille à tricoter dans le chignon et un crochet sur l'oreille, et qui est sympa, elle ! Ou sur le site.

2. Je jure de ne plus acheter de magazine avec des patrons foireux ou qui ressemblent étonnamment à des modèles anglais.

3. A va mieux !

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